Criteo s’efforce de veiller à ce que ses salariés bénéficient d’un solide équilibre entre vie professionnelle et vie privée.
1. Temps de travail
Bien qu’il n’existe pas de politique formalisée sur le télétravail chez Criteo, les équipes dirigeantes des différentes régions sont autorisées à le permettre, quand cela s’avère nécessaire.
Dans la région Amériques, les salariés sont habilités à travailler à distance en utilisant des réseaux sécurisés. Cette disposition illustre bien la culture de Criteo dans cette région. Les salariés qui ont de longs trajets domicile-travail ou qui ont des raisons spécifiques d’être chez eux (par exemple pour garder un enfant) en bénéficient régulièrement. La possibilité de travailler à distance et la flexibilité des horaires est considérée comme un avantage clé au sein de la région Amériques.
En Europe, il est habituellement convenu que les salariés doivent être présents au bureau pendant les horaires classiques de travail. Il n’existe pas de politique officielle de télétravail. Cependant, il est occasionnellement permis aux salariés de travailler à l’extérieur du bureau en accord avec leur équipe et leur responsable. De plus, les heures d’arrivée et de départ du bureau restent souples (8 h à 10 h et 17 h à 20 h, respectivement) afin d’offrir une flexibilité supplémentaire à ceux qui en ont besoin. Criteo permet également à ses salariés de travailler depuis n’importe lequel de ses bureaux à travers le monde, lorsque cela s’avère pertinent.
Dans la zone APAC, Criteo propose des horaires de travail flexibles pour permettre un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie privée. C’est notamment le cas en Chine, au Japon et en Inde, où les salariés ont un temps de trajet important pour se rendre au travail. Ils sont en mesure d’organiser leur temps de travail afin d’éviter les heures de pointe. Dans la plupart des pays, cette initiative a été mise en oeuvre de manière informelle, à l’exception du Japon où elle est incluse dans la politique de l’entreprise.
2. Relations avec le personnel
a. Organisation du dialogue social
La communication et la transparence sont des valeurs clés chez Criteo.
Communication interne
Le principal outil de communication globale sont les « All-Hands », qui ont lieu toutes les trois semaines et sont animées par le CEO. Ces événements visent à tenir les salariés informés de l’actualité de l’entreprise et à leur permettre de poser des questions. Chaque département organise également des « All-Hands » réguliers pour diffuser des informations complémentaires sur les principales priorités de l’entreprise et les indicateurs clés. Tout changement (dans les systèmes, les processus ou les autres domaines pouvant impacter les salariés) fait ainsi l’objet d’une communication orale en complément de communications par mail, de manière à offrir aux salariés la possibilité de réagir et de poser des questions.
Une culture du feedback
Criteo s’efforce de construire une culture du feedback. En octobre 2017, la société s’est associée à Glint, un spécialiste de l’engagement des salariés, afin de mener une nouvelle enquête d’engagement sous le label « Voices » dans l’ensemble de ses bureaux de manière à déterminer le niveau de satisfaction des collaborateurs et prendre le pouls de l’organisation. Les réponses aux 30 questions de l’enquête ainsi que les commentaires laissés par les salariés sont des éléments clés pour identifier les axes d’amélioration au sein de l’entreprise. Le taux de participation s’est monté à 78 %, et 2 695 commentaires ont été laissés. Le taux d’engagement a atteint 77 % et Criteo est considéré comme une entreprise où il fait bon travailler par 80 % des participants.
L’enquête a révélé plusieurs points forts :
Équipe : 85 % des participants ont déclaré qu’ils entretenaient de bonnes relations de travail avec leurs collaborateurs au quotidien.
Contribution : 81 % des participants comprennent de quelle façon leur travail contribue à atteindre les objectifs de Criteo.
Éthique : 78 % des participants pensent que Criteo s’engage à agir de façon éthique dans tous les aspects de son activité.
Diversité : 76 % des participants pensent que Criteo s’engage à cultiver la diversité et l’inclusion au sein de son environnement de travail.
Culture : 74 % des participants sont satisfaits de la culture d’entreprise de Criteo.
Cette enquête a également permis d’identifier les principaux points à améliorer aussi bien à la maille de l’entreprise qu’à celle des équipes et d’élaborer les plans d’actions pour répondre aux questions et aux attentes des salariés de Criteo dans les domaines à améliorer. Ces plans d’action ont été mis en place et font l’objet d’un suivi par l’équipe Ressources Humaines et par le management.
Autre outil important de feedback, l’enquête Manager réalisée 2 fois par an, permet aux salariés de s’exprimer sur les performances de leur manager. Les résultats permettent à chaque manager d’identifier les domaines dans lesquels il doit progresser. Criteo mène également des enquêtes auprès des nouveaux embauchés, quelques semaines après leur arrivée, afin d’améliorer en continue le programme d’intégration. Enfin, les entretiens avec les personnes quittant volontairement l’entreprise permettent de comprendre les principales raisons des départs et de traiter les éventuels problèmes.
Ces programmes sont tous coordonnés en central par l’équipe Ressources Humaines.
Les représentants des salariés
Dans certains bureaux, le dialogue avec les instances représentatives des salariés est également un aspect important de la communication.
Les salariés en France sont représentés par un comité d’entreprise, un comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail et des délégués du personnel. Le comité d’entreprise est informé et consulté sur les questions économiques et sociales. Il gère également les activités culturelles et sociales. Le comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail tient un rôle d’information et de consultation dans le cadre des décisions importantes concernant la sécurité et les conditions de travail. Des délégués du personnel sont nommés pour négocier les conventions collectives. Des réunions régulières (mensuelles, bimensuelles et / ou trimestrielles) sont organisées, en plus des réunions informelles et extraordinaires, avec les représentants des salariés.
Au Japon, les responsabilités des représentants des salariés sont définies par la loi. Plus précisément, leur rôle est de représenter les salariés en cas de changement de la politique liée aux heures supplémentaires, aux vacances, au temps de travail ou aux salaires. En 2017, une réunion avec les représentants des salariés a permis de modifier la politique locale concernant les jours de congés accordés en cas de décès, de mariage ou de naissance.
Dans les autres pays, il n’existe pas de représentation formelle des salariés, bien que Criteo s’efforce de consulter ses salariés avant de mettre en oeuvre des changements importants.
b. Résumé des accords collectifs
Chaque accord d’entreprise ou accord collectif est négocié et mis en oeuvre afin de promouvoir les conditions de travail des collaborateurs.
En 2017, un seul accord a été signé, au Brésil. Il s’agit d’un accord collectif commun à l’ensemble des sociétés du secteur Internet enregistrées au Brésil qui est signé tous les ans, au mois de mai. Il définit généralement le pourcentage d’augmentation des salaires pour compenser l’inflation annuelle du pays, ainsi que d’autres avantages comme l’assurance maladie, les heures supplémentaires, le congé de maternité / paternité et les tickets restaurant. Il est important de noter que Criteo offre à ses salariés des avantages supérieurs à que ce qui est stipulé dans cet accord collectif.
L’année 2016 ayant été très productive dans ce domaine (Criteo a signé six accords), aucun autre accord collectif important n’a été signé en 2017.
3. Santé et sécurité
La santé et la sécurité de ses salariés est une priorité pour Criteo. La société consacre du temps et des efforts dans toutes ses régions pour offrir de bonnes conditions de travail : des salles de travail lumineuses et spacieuses, des bureaux confortables, des chaises et des ordinateurs portables de qualité. Travailler dans un environnement sans risque étant crucial pour les salariés et les invités, Criteo s’engage généralement au-delà des réglementations locales.
a. Bien-être
Dans tous les bureaux, Criteo s’engage à promouvoir le bien-être physique et mental de ses salariés. À cette fin, presque tous les bureaux ont un budget alloué pour encourager les salariés à faire du sport. Le sport et les activités physiques sont inscrits dans l’ADN de la société. Chaque région offre l’opportunité de faire de l’exercice physique moyennant un faible coût :
La plupart des bureaux offrent des activités centrées autour du bien-être dans leurs locaux (par exemple yoga, Pilates, massages). Ces activités sont gratuites et très populaires.
Dans la région EMEA, des subventions sportives ont été mises en place afin d’inciter les salariés à faire du sport en dehors du bureau. Elles sont notamment valables pour les adhésions aux clubs de sport et aux salles de gym, mais également pour les services de professeurs de fitness.
Dans la région APAC, ce type de subventions est également une pratique courante. Certains bureaux organisent régulièrement des matchs de badminton à la fin des journées de travail.
Dans la région Amériques, un examen de santé obligatoire a été introduit au Brésil, tandis qu’aux États-Unis les salariés sont en mesure de s’inscrire pour recevoir un bilan de santé ou un vaccin contre la grippe sur site afin d’améliorer les soins préventifs. En outre, au moment de l’anniversaire de leur embauche, les salariés au Brésil reçoivent un bon pour un bilan annuel qui inclut un test de dépistage complet, afin de diagnostiquer les éventuelles maladies à un stade précoce.
Enfin, la plupart des bureaux à travers le monde proposent des bureaux permettant de se tenir debout si besoin (sans prescription médicale) ou des sièges ergonomiques spécifiques (avec prescription médicale). Selon les besoins de chacun, ce mobilier spécialisé permet d’améliorer le confort physique dans l’espace de travail.
En marge de ces activités physiques, Criteo cherche également à promouvoir le bien-être mental de ses salariés. Il est parfois difficile pour les salariés de s’ouvrir sur leurs inquiétudes à ce sujet, mais Criteo a pris diverses mesures afin d’encourager les échanges nécessaires. Afin de garantir un niveau minimum de stress au bureau et d’adopter une approche proactive sur ces questions, Criteo a mis en place un service d’assistance aux salariés, sous la forme d’une ligne d’assistance téléphonique gratuite. Gérée en externe, elle est ouverte 24 h/24 et 7 j/7 et offre conseils et soutien sur une grande variété de sujets. Dans le cas où ils en éprouveraient le besoin, les salariés peuvent disposer de cinq séances de suivi. Par ailleurs, en cas d’incident spécifique (tel qu’une attaque terroriste), les équipes Ressources Humaines et « Workplace Experience » mettent en place des solutions sur mesure dans les plus brefs délais afin d’offrir le soutien adéquat aux salariés.
b. Sécurité
Bien que Criteo n’ait pas déployé de politique globale de sécurité, la société s’efforce d’offrir un environnement de travail sûr à ses collaborateurs et de mettre en oeuvre toutes les mesures de sécurité nécessaires dans ses bureaux. À Paris, comme dans tous ses bureaux importants, une infirmière est présente sur site. Plusieurs défibrillateurs et kits de premiers secours y ont été installés. Enfin, une formation aux premiers secours est offerte aux salariés une fois par an, sur la base d’une participation volontaire, avec des sessions de mise à jour tous les deux ans.
La sécurité au travail étant une priorité, Criteo s’assure de satisfaire à toutes les exigences des réglementations en vigueur. Aux États-Unis, par exemple, Criteo se conforme à la législation fédérale (accord officiel sur la sécurité et la santé, « OSHA ») ; ainsi, des affiches contenant directives en matière de santé sont affichées dans les bureaux, un rapport est publié une fois par an sur les accidents du travail et les salariés peuvent souscrire à une assurance-accident du travail.
Au Brésil en 2017, une commission interne pour la prévention des accidents et maladies au travail (« CIPA ») a été mise en place. En outre, des programmes de contrôle de la santé au travail (« PCMSO ») et de prévention des risques environnementaux (« PPRA ») ont été renouvelés pour l’ensemble des salariés brésiliens.
La sécurité des salariés en déplacements professionnels est aussi une préoccupation importante de Criteo. En 2016, un nouvel outil d’assistance internationale a été lancé, pour compléter l’assistance d’urgence déjà fournie par AXA. Cet outil ne consiste pas seulement en une assistance téléphonique 24 h/24 et 7 j/7 répondant aux questions des salariés sur la sécurité (notamment pendant leurs déplacements professionnels), mais permet également de suivre les déplacements de chaque collaborateur, ce qui permet de les contacter rapidement en cas d’urgence.
Aucun nouvel accord collectif sur la santé et la sécurité n’a été signé en 2017 au sein de l’entreprise.